Le saviez-vous ?
L'île Chesterfield
L'île Chesterfield (16°20 S, 43°58 E) située dans le Canal du Mozambique au large du cap Saint André de Madagascar n'est pas une île française comme quelques atlas datant d'il y a une quinzaine d'années la classent mais une île malgache. Voici un lien vers une carte de Madagascar où l'île Chesterfield est visible.
|
|
Retour en haut
Les dernières possessions françaises à être devenues indépendantes
- En 1974, lors d’un referendum sur l’indépendance de l’archipel des Comores, 96% des habitants des îles de Grande Comore, Moheli et Anjouan se déclarent favorable à l’indépendance, tandis qu’à Mayotte, 64% des habitants votent pour leur maintien dans la République. En 1975, les îles des Comores forment ainsi toutes un nouvel état indépendant à l’exception de Mayotte qui demeure française. Un second referendum local sur le maintien dans la République organisé à Mayotte le 8 février 1976 donna 99,4% de oui. Mayotte devint ainsi une collectivité territoriale à caractère départemental. Suite à une déclaration d’indépendance des îles Anjouan et Moheli des Comores, un accord a été trouvé à cette crise sécessionniste et en 2001 un referendum met fin à la République Fédérale Islamique des Comores et les Comores deviennent "l’Union des Comores" ; cette union des trois îles Grande Comore, Moheli et Anjouan leur accorde à chacune l’autonomie et un président propre, un président de l’union étant par ailleurs élu.
- Djibouti - auparavant appelé Côte française des Somalis puis à partir de 1967, Territoire français des Afars et des Issas (TFAI) - devint indépendant le 27 juin 1977.
- La dernière indépendance d’un territoire français remonte à 1980. Il s’agit de celle de Vanuatu qui est un état mélanésien situé au Nord-Est de la Nouvelle-Calédonie. Condominium franco-britannique de 1906 à 1978, l'archipel, alors nommé Nouvelles-Hébrides, obtint son indépendance de la part des deux puissances administratives le 30 juillet 1980.
Retour en haut
Les différentes monnaies utilisées dans les territoires français
Comme en France métropolitaine, les quatre
DOM ainsi que
Mayotte,
St Pierre et Miquelon,
St Barthélémy et
St Martin utilisent l'
euro.
Dans les
îles éparses, à
Clipperton et dans les
TAAF, du fait de la très petite population (scientifique et miltaire) voire de l'absence de population, aucune monnaie n'est utilisée.
Enfin, dans les trois territoires français du pacifique (
Nouvelle-Calédonie,
Polynésie française et
Wallis et Futuna), on utilise le
XPF, ou
Franc CFP (pour
"Comptoirs français du Pacifique").
La valeur du Franc CFP est fixe par rapport au Franc Français (FF) depuis 1948 : 1 XPF=5.5 FF avant 1960, avec le passage au nouveau Franc, 1 XPF=0.055 FF=0.00838 euros (depuis 1999 avec le remplacement du FF par l'euro). Soit 1 euro vaut environ 119.33 Francs CFP. Ces trois territoires français du Pacifique pourraient passer un jour à l'euro.
Retour en haut
L'outre-mer français dans le traité constitutionnel européen
Dans le traité constitutionnel européen qui sera soumis à referendum en France le 29 mai 2005, les différents territoires français
(pour plus de précisions sur les statuts européens des territoires français, référez vous à notre dossier sur ce sujet ; pour plus de précisions sur les territoires ultra-marins des différents états membres de l'UE, vous pouvez aussi vous référer à cet autre dossier) sont soumis à certaines dispositions spécifiques en fonction de leur statut de
PTOM ou de
région ultra-périphérique : découvrez-les dans ce
document (au format PDF ;
Acrobat Reader est nécessaire à la lecture de ce document, vous pouvez
le télécharger gratuitement ; vous pouvez aussi voir
ce document au format RTF).
Retour en haut
Indépendance de la Nouvelle-Calédonie vers 2018 ?
L'indépendance de la Nouvelle-Calédonie a de très grandes chances de se produire entre 2014 et 2018 parce que plusieurs scrutins d'autodétermination pourront être organisés en cas de réponse négative au premier comme le précise cet extrait de l'accord de Nouméa signé le 5 mai 1998 par le Premier Ministre en exercice Lionel Jospin :
L'évolution de l'organisation politique de la Nouvelle-Calédonie
Au cours du quatrième mandat (de cinq ans) du Congrès, une consultation électorale sera organisée. La date de cette consultation sera déterminée par le Congrès, au cours de ce mandat, à la majorité qualifiée des trois cinquièmes.
Si le Congrès n'a pas fixé cette date avant la fin de l'avant-dernière année de ce quatrième mandat, la consultation sera organisée, à une date fixée par l'Etat, dans la dernière année du mandat.
La consultation portera sur le transfert à la Nouvelle-Calédonie des compétences régaliennes, l'accès à un statut international de pleine responsabilité et l'organisation de la citoyenneté en nationalité.
Si la réponse des électeurs à ces propositions est négative, le tiers des membres du Congrès pourra provoquer l'organisation d'une nouvelle consultation qui interviendra dans la deuxième année suivant la première consultation. Si la réponse est à nouveau négative, une nouvelle consultation pourra être organisée selon la même procédure et dans les mêmes délais. Si la réponse est encore négative, les partenaires politiques se réuniront pour examiner la situation ainsi créée
Tant que les consultations n'auront pas abouti à la nouvelle organisation politique proposée, l'organisation politique mise en place par l'accord de 1998 restera en vigueur, à son dernier stade d'évolution, sans possibilité de retour en arrière, cette " irréversibilité " étant constitutionnellement garantie.
Le résultat de cette consultation s'appliquera globalement pour l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Une partie de la Nouvelle-Calédonie ne pourra accéder seule à la pleine souveraineté, ou conserver seule des liens différents avec la France, au motif que les résultats de la consultation électorale y auraient été différents du résultat global.
L'Etat reconnaît la vocation de la Nouvelle-Calédonie à bénéficier, à la fin de cette période, d'une complète émancipation.
Retour en haut